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Bonjour

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Je m’appelle Thierry,

Et je suis un running boomer

En effet, je suis né à la fin des années 1960, c’est-à-dire juste au début du mouvement, que les anglo-saxons ont appelé le “running boom”.

A l’instar de millions d’hommes et de femmes, j’ai été touché par ce phénomène planétaire qu’est le running.
Comme l’écrit Noêl Tamini (militant et pionnier des courses sur route ), cette activité est devenue pour moi “la plus importante des choses secondaires.”

 

Mes premiers souvenirs de running

 

Mes premiers souvenirs remontent à l’âge de 9 ans, encore aujourd’hui, je revis et ressens cette première expérience avec intensité.

C’était un matin de printemps. Trois fois par semaine, mon père et des amis, avant d’aller travailler, partaient courir dans la forêt. Ce matin-là, il m’a proposé de venir avec lui. Je n’ai pas hésité. Ce fût un feu d’artifices pour tous mes sens.

Quand je me remémore cette première véritable rencontre avec la course à pied, je n’ai aucun souvenir de souffrance. En revanche, je me souviens avec une grande précision, ce que j’ai ressenti. J’étais fier de partager une expérience avec les adultes, et de parcourir une distance qui s’apparentait pour moi à un marathon : 5 kilomètres .

J’alternais la course avec la marche, en m’efforçant de m’arrêter le moins possible. Tout en courant, je sentais les fraiches odeurs de la forêt, j’écoutais les oiseaux, qui livraient leurs premiers chants du matin. Je surveillais mon chien qui faisait des allers retours à grande vitesse entre moi et les autres coureurs. Lui aussi, semblait heureux de courir. Amusé de ses va et vient, je ne le quittais, toutefois, pas du regard lorsqu’il faisait demi-tour, de peur qu’il me renverse comme une quille en raison de la vitesse qu’il prenait pour rejoindre le groupe.

Je m’amusais, également, de constater que mon père et ses amis, se lançaient des défis dans la côte la plus dure du parcours, comme je pouvais le faire avec les copains. De retour à la maison, je partais à l’école avec le sentiment d’avoir déjà vécu une expérience extraordinaire et d’avoir rempli ma journée de richesses.

Cette première expérience m’avait offert un bel aperçu de ce que peut procurer la course à pied : dépassement de soi, communion avec d’autres passionnés, d’âges différents, proximité avec la nature et liberté.

Depuis, la course à pied a toujours jalonné ma pratique sportive.

Du running comme moyen de mise en forme

 

Comme beaucoup de sportifs, je l’ai d’abord appréhendée comme activité de complément à d’autres sports, afin de me préparer physiquement. Ce fût pour moi l’outil indispensable pour retrouver une condition physique satisfaisante, pour pratiquer le hand-ball ou le cyclisme. Ce fût également le moyen de perdre du poids. Par une pratique régulière, je suis passé d’un surpoids (de 88 kg pour 1 m 74 à un poids de 65 kg ).

Par cette transformation, qui m’a permis d’être mieux, la course a progressivement occupé une place de plus en plus importante dans mon existence pour devenir davantage qu’une simple activité physique.

C’est désormais devenu un art de vivre.

Au running comme un véritable art de vivre, une nécessité

 

Par la multitude et la variété des formes qu’elle peut prendre, la course à pied m’offre l’opportunité quotidienne de vivre la vie le plus pleinement possible.

  1. Sous sa forme compétitive, la course à pied représente pour moi le moyen de livrer « un combat » contre les autres, mais surtout contre moi-même et le chronomètre. Dans cette perspective, le plaisir se trouve, à la fois, dans l’atteinte des objectifs préalablement définis. Mais également dans la préparation qui permettra de rechercher l’amélioration de mes modestes performances : 1h 32 au semi-marathon, 3h 36 au marathon, et 45 mns 59 au 10 kilomètres.
  2. Les compétitions, les grandes manifestations sportives, comme Marseille Cassis, le marathon de Paris sont des occasions d’évasion. Le temps de ces courses, on devient un personnage différent, un autre que soi-même. L’imagination domine et me transporte.
  3. La poursuite du vertige est une autre forme attrayante possible par le running. En effet, lorsqu’il s’agit de s’engager sur une distance encore jamais parcourue ; ou le temps d’une épreuve, être étourdi par l’effort et la distance. La perte de repères, le dépassement de soi,  qui suivent, infligent alors à ma conscience une sorte de panique voluptueuse. En finissant mon premier marathon, j’ai fortement ressenti cet étourdissement.
  4. Le hasard, l’exploration, constituent également des formes générées par la course à pied délicieuses. Ne pas connaitre le parcours, construire ma séance à partir d’une carte, sans avoir aucune connaissance du relief et découvrir des lieux insoupçonnés me procurent une autre opportunité de nouvelles découvertes et donc de nouveaux plaisirs.

 

C’est bien évidemment en pratiquant, que le running procure du plaisir mais également avant et après : dans la perspective de courir (il faut être honnête pas toujours ) et après, avec le soulagement libérateur, la satisfaction liée à la réalisation de l’effort.

Je n’ai évoqué que quelques éléments, qui concourt à faire du running un art de vivre, j’aurais pu également mentionner, d’autres aspects, tels que la liberté, l’opportunité de socialisation, etc. .

Pour tout ce qu’offre le running, pas un seul jour ne se passe, sans qu’un temps ne soit réservé à la pratique de cette activité. Je parcours en moyenne 70 kilomètres par semaine, 3900 kilomètres dans une année. Malgré la répétition quotidienne, je n’éprouve aucune lassitude. Chaque fois les sensations, les expériences sont différentes.

Parce que courir est une passion, je souhaite partager mon amour de la course à pied. Dans cette perspective, la création du blog vivre running m’apparait le meilleur outil pour mettre au service d’autres passionnés et débutants mes expériences qui m’ont amenés à vivre running.

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